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En guise d’édito : 
 
L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.
 
Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.

Poème de Victor Hugo : « Nuits de juin »


Bel été à chacun et chacune !

 
 Isabelle VANVAREMBERGH
Support communication, Direction ATL, ONE
 

Pour retrouver la page RESSOURCES de cette édition, page qui reprend les hyperliens activés dans les différents articles et ceux proposés pour approfondir les sujets, rendez-vous à la rubrique RESSOURCES et LIENS UTILES de la page 100%ATL du site de l'ONE.

 

La mer

Histoire rédigée par Didier JORIS, écrivain, relayée par Luc PIRE, éditeur et membre fondateur de l’Ecole des Devoirs de La Place
Luc PIRE explique : « L’été dernier, j’avais envoyé à nos donateurs des photos de la journée à la mer. J’avais précisé que 16 enfants sur les 18 présents n’avaient jamais vu la mer. Didier Joris, un de mes amis et donateur s’en est souvenu. Il est écrivain et a présenté la petite fiction ci-jointe à une soirée littéraire qui avait pour thème « La mer ».
J’avais envie de vous la partager parce que personnellement c’est le genre de truc qui me rebooste pour quelques mois. »
 

L'histoire


J'ai dix ans et je n'ai jamais vu la mer.
 
Elle n'est pourtant pas loin, à peine deux heures de train.
Je ne l'ai jamais vue sauf sur ma tablette et à la télévision. Elle m'intrigue. Elle est toute plate, semble si calme et pourtant elle peut se déchaîner, un peu comme maman. Quand quelque chose la contrarie, maman est comme la mer. Tout le silence enfoui en elle déborde par vagues immenses, des vagues de solitude et de souffrances contenues.
 
J'ai dix ans et je n'ai jamais vu la mer. 
En fait, cela ne m'a jamais vraiment manqué. On en parle d'ailleurs très peu avec les copains. On préfère jouer au foot sur la grande esplanade. Avant, il y avait là une prison qui a été rasée. C'est aujourd'hui le lieu de ralliement de tous les gosses du quartier. Des petits gars pleins de vie, turbulents, à l'imagination débordante mais qui eux non plus n'ont jamais vu la mer. 
 
J'ai dix ans et je n'ai jamais vu la mer.
Parfois je me l'imagine en regardant le fleuve et les vagues faites par les péniches qui fendent les flots. Mais il est petit le fleuve et son horizon se limite aux quais qui l'entourent tandis que la mer est, paraît-il, infinie. À l'école, le professeur nous a dit que, quand on regardait la mer, il n'y avait plus rien à l'horizon, sauf elle. Dans le passé, on pensait même que si les bateaux allaient trop loin, ils tombaient dans une sorte de gouffre infini. Les anciens ignoraient que la terre est ronde.
 
J'ai dix ans et je n'ai jamais vu la mer. 
La mer, ça doit être comme l'eau du lavabo mais il paraît qu'il y a de l'écume, comme une sorte de mousse qui flotte le long des plages. Je n'ai jamais vu de plages. Notre professeur nous a dit que c'était du sable très fin. Un jour, il y avait un chantier en face de chez moi. J'ai pris un petit paquet de sable et j'ai demandé à mon professeur si c'était du sable comme celui-là qu'il y avait à la mer. Il m'a dit que non. Que le sable de la mer était bien plus fin et qu'en plus il était mélangé de coquillages. Il m'a aussi dit que dans certains d'entre eux, les plus grands, on pouvait entendre le bruit de la mer. J'aimerais tant avoir un coquillage comme ceux-là pour pouvoir m'endormir le soir, bercé par le bruit des vagues.
 
J'ai dix ans et je n'ai jamais vu la mer. 
À la maison, la radio fonctionne toute la journée. Parfois il y a des chansons qui parlent de la mer. Il y en a une que j'aime bien. Celle d'un vieux dont j'ai oublié le nom. Je sais qu'il s'appelle Charles. Il dit que la mer elle danse, qu'elle a des reflets en argent, que tout près il y a des grands oiseaux blancs. Maman n'aime pas cette chanson alors elle coupe la radio dès qu'elle l'entend. Maman n'aime pas la mer. Elle me la dit plusieurs fois.
 
J'ai dix ans et je n'ai jamais vu la mer.
Mais jeudi prochain sera un grand jour. Si Dieu veut, j’irai à la mer. Je partirai en train de la grande gare à l’autre bout de la ville, celle qui ressemble à un bateau renversé. Je me réjouis comme d'ailleurs mes autres camarades de l'école des devoirs qui eux non plus n'ont jamais vu la mer. L'école des devoirs, c'est là où je vais après la classe. Il y a des gens gentils qui nous aident à faire nos devoirs mais surtout qui nous apprennent à apprendre. Ils nous soutiennent car étudier, c’est pas toujours facile. Maman est heureuse car elle peut continuer à travailler sans me laisser seul à la maison.
 
J'ai dix ans et aujourd’hui j'ai vu la mer. 
 
J'ai senti le sable chaud s'enfoncer sous mes pieds. Mon professeur avait raison. Ce n'est pas le même sable. Et puis j'ai couru et je me suis jeté dans l'eau. J'ai pleuré. Je ne savais pas pourquoi, mais j'ai pleuré. À la fois de joie et de tristesse. Quelque chose en moi était triste. J'ai cherché un gros coquillage pour me consoler. Je ne l'ai pas trouvé. 
 
J'ai dix ans et j'ai vu la mer.
Dans le train, sur le chemin du retour, j'ai senti que je n'étais plus le même. J'avais grandi. J'avais appris. J'avais appris que les choses devaient être ressenties par rapport au réel et pas par rapport aux images d'une tablette ou de la télévision. 
 
J'ai dix ans et j'ai vu la mer.
Maman aurait pu nous accompagner lors de ce voyage comme certains parents l'ont fait, mais elle a refusé. Quand je suis rentré, elle m'a écouté puis a éclaté en sanglots. Je l'ai prise dans mes bras. Elle pleura très fort et ses larmes salées me rappelèrent le goût de l'océan que je venais de quitter. Quand il n'y eut plus de larmes, maman m'expliqua qu'elle ne voulait plus jamais voir la mer. Qu’elle voulait rester pour toujours près de la grande esplanade, s'accrochant à elle comme à une bouée.
 
J'ai dix ans et j'ai vu la mer que maman ne verra plus jamais.
 
Maman m'a montré les photos, des photos qu'elle cachait dans une petite boîte métallique ornée du portrait du Roi et de la Reine. À l'intérieur, il y avait celles d'un homme, mon papa. Il y avait moi tout petit dans un berceau. Et puis il y avait la photo d'un bateau. Maman m'a dit que le bateau avait chaviré en traversant une autre mer, celle de la Méditerranée. Maman et moi fûmes sauvés mais pas papa. Il est mort noyé alors que les garde-côtes approchaient pour nous porter secours. 
 
J'ai dix ans et j'ai vu la mer. 
Je sais maintenant pourquoi j'ai pleuré. Mon corps savait. Si la mer est si puissante, c'est parce que papa l'habite. Je sais qu’en la regardant, je trouverai toujours en elle la force d'avancer. »

 

L'histoire de ce texte


Le projet d’École des Devoirs de La Place a vu le jour, dans le quartier Saint-Léonard, à l’initiative de Corinne Paquay et de quelques bénévoles pour qui la transmission gratuite et la plus large possible du savoir est à la base de l’égalité des chances. 
 
Au-delà de l’accompagnement d’une trentaine de jeunes, l’école des devoirs a, durant l’été 2021, proposé à ces enfants une part de rêve. Découvrir la mer
Ce voyage qui, pour la plupart d’entre nous semble insignifiant, leur a permis d’élargir leurs horizons, de s’ouvrir au monde loin des frontières que leurs conditions pouvaient leur imposer. Seuls deux participants sur les dix-huit inscrits avaient déjà connu cette expérience.
 
Cette nouvelle retrace de manière fictionnelle cette merveilleuse aventure. Elle a été présentée lors de la soirée « Laisser dire » du 7 juin 2022 au Blues-Sphère (Liège) avec pour thématique imposée « La Mer ».
 

Promenades à pied, de gare en gare

Par Isabelle VANVAREMBERGH, support de communication, Direction ATL, ONE
Cet été, parcourir la Wallonie à pied, de gare en gare, quelle riche idée !
Suivez le guide !
 
L'asbl Wallonie Belgique Tourisme (WBT) suggère de belles « promenades arrêts verts ». Ces tracés de promenades invitent à se rendre d'un point à un autre en Wallonie, d’une gare à l’autre, sans pour autant devoir revenir au point de départ. Le début et la fin de toutes les promenades proposées sont en effet reliés à une gare.
 
Le but de ces balades est de pouvoir s'y rendre facilement en train. Les itinéraires offrent des variantes au niveau des distances, permettant ainsi de plus courtes ou longues randonnées.
Voyez par vous-mêmes :  
Ces dépliants sont également disponibles auprès des guichets SNCB, certaines Maisons du TEC ou aux Offices du Tourisme de chaque région. Vous y trouverez des informations utiles pour organiser votre périple.  
 
Pour plus d’informations concernant les « promenades arrêts verts », rendez-vous sur le site de WBT.
 
Posez vos questions à propos des trajets en transports en commun, par mail via l’adresse : info@treintrambus.be
 

En visite au Spillzenter

Témoignage d’Isabelle DURTKA, CATL de la commune de MUSSON
 

Petite carte d'identité de la situation à Musson


A Musson, l’accueil extrascolaire comporte 5 endroits répartis dans les différents villages. Au quotidien, nous accueillons une moyenne de 140 enfants.
Nous avons un projet d’accueil unique valable pour ces 5 lieux d’accueil qu’ils soient dans les écoles libres, communales, de la fédération Wallonie Bruxelles ou encore à la Buissonnière.
L’équipe composée de 12 accueillants extrascolaires participe aux réunions mensuelles que j’organise.
Notre projet d’accueil a été travaillé en équipe lors d’une formation intitulée « l’enfant au centre du projet », organisée à Musson en 2019.
 

Pourquoi avoir visité le Spillzenter de Arcus à Luxembourg-ville ? Quel a été notre cheminement ?


Une des grandes actions de notre programme de CLE est un agrandissement d’un bâtiment afin de pouvoir regrouper tous les enfants de maternelle de Musson durant l’année scolaire et d’avoir deux salles supplémentaires durant les congés scolaires.
 
Nous avons abordé ce projet en CCA et à plusieurs reprises lors de nos réunions d’équipe. De quoi aurons-nous besoin comme pièces ? Comment aménager les sanitaires, penser à l’insonorisation à la protection contre la chaleur, quel type de fenêtres, où placer la réserve du matériel, sans oublier la cour ? J’ai également demandé conseil à Marie-Pierre Baudoin notre coordinatrice ONE.
 
Nous avons eu l’occasion de participer à une formation à propos de « l’aménagement d’un lieu racine pour l’enfant ».  Cela a nourri notre réflexion ... mais nous voulions nous faire une idée par nous-mêmes, raison pour laquelle nous avons organisé une visite au Spillzenter de Arcus.
 

Qu'est-ce qui a le plus impressionné les accueillantes ?


Les 12 accueillants extrascolaires ont été impressionnés par :
  • L’aménagement pratique et adéquat de l’espace,
  • L’importance de choisir du mobilier modulable,
  • L’absence de jeux de société,
  • Le matériel en suffisance et à la hauteur des enfants : fini de gérer les conflits et de faire de l’intendance. C’est une belle façon de rendre l’enfant autonome,
  • L’absence de colle et de pistolet à colle mais des colsons à scratch dans l’aire "créativité" et bien d’autres éléments qui permettent d’assembler les objets. L’enfant réalise un bricolage, une œuvre mais ne l’emporte pas. La création peut être démontée et retourne dans la dynamique circulaire.
  • L’importance des tapis : confort et délimitation des aires.
 
Pour découvrir les changements que cette visite a provoqué, lisez le témoignage complet d’Isabelle DURTKA.
 

L'accueil d'enfants ukrainiens

Par le groupe porteur de 100%ATL
Le 24 février 2022, la Russie a envahi l’Ukraine, obligeant le peuple ukrainien à quitter leurs maisons, vies et certains une partie de leurs familles.
De nombreuses familles ont été accueillies dans les communes belges. Un peu plus de 3000 enfants de 3 à 18 ans fréquentent d’ailleurs les écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles.
Accueillir, être accueillis ... défi qui semble simple et qui peut parfois être complexe. Comment accueillir les enfants dans les meilleures conditions ? Comment accueillir chaque enfant, chaque famille ? Comment les aider et aider le personnel à communiquer de manière fluide malgré la barrière linguistique ?
 
Si vous accueillez des enfants ukrainiens actuellement, en accueil extrascolaire, en école de devoirs ou si vous projetez d’en accueillir pendant les vacances en plaine, séjour ou camp, les ressources (gratuites et libres d’accès) qui suivent peuvent vous donner un petit coup de pouce.
 
Sur son site, la FWB – Enseignement a développé une page « accueil des réfugiés ukrainiens ». Vous y trouverez notamment des ressources liées à :  
Le site de l’Union européenne propose une série de pictogrammes franco-ukrainiens destinés aux enfants et aux adultes. Le livret comporte une quinzaine de pages et présente des pictogrammes du quotidien, supports pour lever les premières barrières de communication.
 
L’ONE a également édité une brochure présentant les services ONE dédiés aux familles ukrainiennes en 3 langues. Découvrez-la sur le site de l’ONE.
 
La newsletter d’octobre propose de s’arrêter sur le thème de l’accueil d’enfants en situation de migration que ceux-ci soient ukrainiens, syriens, ... ou vivant une situation de déprivation en Belgique. Si vous souhaitez partager votre pratique d’accueil d’enfants réfugiés, migrants, déplacés, contactez 100%ATL.
 

Pour préparer les vacances, le focus de l'été 2022

Par Michel GOEDART, responsable Centres de vacances, Direction ATL, ONE et Isabelle VANVAREMBERGH, support de communication, Direction ATL, ONE
 

Pourquoi un focus d'été ?


Depuis quelques années, à l’approche de l’été, l’ONE propose un focus destiné aux organisateurs de plaines, de camps ou de séjours. Les focus attirent l’attention sur des sujets auxquels être vigilant pour préparer l’accueil et l’animation des enfants pendant les périodes de vacances. Ils donnent des pistes de réflexion pour l'équipe d'animation et l'équipe d'accueil afin de préparer, au profit des enfants, des vacances qui tiendront compte de leurs besoins, rythmes, envies, ...
Après « l’Esprit Vacances » (2020) et « les Journées de préparation » (2021), le focus de cette année aborde « le Projet d’animation ».
 

Focus 2022 : le projet d'animation


Le projet d’animation concrétise le projet pédagogique. Il l’inscrit dans l’action. Pour les centres de vacances, il met en pratique les quatre objectifs principaux du Décret : favoriser le développement physique de l’enfant, la créativité, l’intégration sociale et l’apprentissage de la citoyenneté et de la participation.
 
Que proposer aux enfants ? Pourquoi ? Comment ?
Pendant le temps des vacances, il est important de proposer aux enfants une variété d’activités l’éveillant au monde qui l’entoure, reliées ou non par un fil rouge ou une thématique qui traverse le temps d’accueil. Les enfants pourront s’amuser, jouer, interagir entre eux, expérimenter de nouvelles choses, vivre ensemble, apprendre les règles de la vie en collectivité, rêver, se détendre, ... dans un autre environnement et avec des adultes différents de leur quotidien.
En multipliant les approches, en créant des situations « nouvelles », en aménageant les espaces de vie dans un esprit « vacances », en initiant des activités qui favorisent la participation de tous et qui respectent leurs rythmes, les enfants vivront des moments inoubliables !
 

Un projet d'animation au rythme des enfants


Que ce soit en fonction de son âge ou de sa personnalité, chaque enfant à des attentes et un rythme biologique à lui.
 
Témoignage d’un coordinateur de plaine, extraits du référentiel, Livret III « Donner aux enfants une place active » (88 pages), pages 57 et 58 : « Ce que j’aime bien dans l’animation d’enfants, c’est le fait qu’on ne sait pas à l’avance ce qui va nous tomber dessus. Il faut pouvoir observer, être à l’écoute de ce que les enfants nous montrent, nous disent pour adapter plus facilement les activités et l’organisation. »
« En organisant les activités autrement, en revoyant notre cadre de travail, nous nous sommes rendu compte que nous étions davantage à l’écoute des enfants, plus à même de leur apporter quelque chose. En faisant le pari de dire : « On accepte de désorganiser ce qu’on avait prévu », en faisant jouer la créativité (organiser les jeux que les enfants aiment, mettre à leur disposition le matériel qu’ils ont envie d’expérimenter), on a pu mettre en place un contexte favorable. Le rôle de l’animateur est extrêmement important : dans un premier temps, il organise le contexte de l’atelier ; dans un second temps, il le fait vivre. S’il organise un stand, mais qu’à l’intérieur du stand, il reste planté sur sa chaise, sans accueillir les enfants, les soutenir dans leurs découvertes, le stand ne fonctionnera pas. Les deux aspects (aménager le contexte et le faire vivre) sont indispensables. Les enfants sentent l’intérêt que l’animateur porte à l’activité, au groupe et à chacun d’eux. »
 
Que mettre en place pour respecter le rythme des enfants ? De chaque enfant ? Qu’est-ce que cela implique ?
Tenir compte des rythmes de chacun nécessite d’être à l’écoute, d’anticiper et de prévoir des alternatives lors du temps de préparation. Par exemple en imaginant un programme d’animations souple et équilibré, qu’il est possible d’adapter, en étant vigilant / vigilante à proposer des moments d’activités plus physiques qui mobilisent l’esprit de groupe et la collabo­ration, des temps pour jouer, pour laisser libre cours à son imagination, des temps sans activités programmées, sans obligation de résultat, ... En étant attentif / attentive aussi à ce que vivent les enfants, s’ils sont intéressés par les activités proposées, si celles-ci sont adaptées aux possibilités de chacun / chacune, leur permettent de s’épanouir en toute quiétude, de gérer les risques sans les mettre en difficulté, ...
 
 
Pour conclure, rappelons l’importance de communiquer le projet aux parents, d’être aussi transparent que possible pour que ceux-ci puissent préparer ces temps de vie en vacances avec leur enfant et éviter les éventuelles déceptions de leur part et de la part des enfants.
 
Retrouvez bientôt le focus de l’été 2022 sur le site des centres de vacances.
 

Se baigner dans les douces eaux wallonnes

Par Isabelle VANVAREMBERGH, support de communication, Direction ATL, ONE
Patauger ou se baigner dans une eau limpide pour se rafraichir, quel délice !
Durant toute la saison estivale et ce jusqu’au 30 septembre 2022, plusieurs sites wallons sont accessibles aux nageurs et nageuses d’eau douce.
 
La qualité des eaux de baignade est contrôlée régulièrement par le Département de l’Environnement et de l'Eau du Service Public de Wallonie.
Contrôlés début mai, 26 sites de baignade offrent une qualité d’eau bonne voire excellente. Ils sont irréprochables pour la santé de chacun et chacune, même celle de jeunes enfants.
 
Les sites wallons sont accessibles tout au long de l’été sauf en cas de prolifération d’algues bleues ou " cyanobactéries " lors de fortes chaleurs sur certains plans d’eau.
 
La carte et la liste des sites de baignade ouverts durant la saison 2022 sont régulièrement mises à jour. Retrouvez-les sur le site du SPW.
 
En dehors des sites répertoriés, la qualité de l'eau n'est pas garantie par les autorités wallonnes. Outre la dangerosité que certains sites comme d’anciennes carrières présentent, les risques sur le plan sanitaire, sont notamment des gastro-entérites.
 
Retrouvez quelques conseils et astuces pour anticiper les incidents aux abords de points d'eau dans "Mômes en santé" (p.28).  Si aucun site de baignade n'est ouvert dans les environs, tentez l'aventure d'une pataugeoire mobile ou d'une piscine gonflable. Pour maintenir une eau de qualité, référez-vous à "Mômes en santé" (p.34).
 

En route pour de nouvelles aventures avec notre trousse de secours

Par Mélanie TACK, référente santé, Direction ATL, ONE
Les vacances d’été arrivent à grands pas et, avec elles, la possibilité d’organiser une multitude d’activités extérieures.  Toutefois, qu’il s’agisse de partir en excursion au sein d’un parc, de faire une balade dans les bois ou encore d’organiser un jeu de piste, bref pour toute activité en dehors du lieu d’accueil, il est essentiel de partir avec une trousse de secours.
 
La trousse de secours sera constituée d’éléments de base indispensables pour permettre de réagir adéquatement en cas d’incident. Elle sera facilement transportable, tel un sac banane ou un sac en bandoulière. Sa composition variera très légèrement en fonction du contexte météorologique, du type d’activité organisée ou encore de l’âge des participants / participantes. Par exemple, en période de chaleur et d’ensoleillement, il est vivement recommandé de prévoir de la crème solaire.
 
En plus de la trousse, il convient toujours d’avoir de l’eau potable avec soi pour palier une éventuelle déshydratation ou procéder au nettoyage d’une plaie.
 
Comme le suggère le référentiel « Mômes en santé », il est important d’inspecter régulièrement l’état de la trousse de secours et si nécessaire, de la réapprovisionner avec les éléments de la boîte de soins. Cette inspection passe par la vérification des dates de péremption des composants et la préparation des éléments indispensables avant chaque activité.
 
Pour vous guider, une liste indicative reprenant le contenu type d’une trousse de soins ou « de secours », figure en page 49 du référentiel « Mômes en santé », référence en matière de santé en collectivité pour les enfants de 3 à 18 ans. Pour accéder directement au chapitre concerné cliquer ici.
 
Depuis peu, un atelier « trousse de secours » est proposé par la référente santé de la Direction ATL de l’ONE. Ce support a pour objectif de tester et d’approfondir ses connaissances de manière ludique. Pour disposer d’informations complémentaires concernant l’animation et le contenu de cet atelier envoyer un mail à sante-atl@one.be
 
Pour préparer sereinement l’été, consulter les conseils avisés de la brochure « Mômes en santé ».
 

Les petites bêtes aiment aussi les activités en plein air

Par Isabelle VANVAREMBERGH, support de communication, Direction ATL, ONE
En période estivale, les activités en plein air sont tellement agréables : balades dans la fraicheur des sous-bois, courses folles dans les hautes herbes, cumulets dans l’herbe, ... Pourtant, de petits intrus nous guettent ! 
En garde, chenilles processionnaires et tiques : nous avons de bons conseils pour mieux connaitre vos habitudes et nous armer contre vous !
 

Les chenilles processionnaires du chêne


Les chenilles processionnaires se cachent sur les branches des chênes ou dans leurs cocons.  Elles peuvent libérer des milliers de petits poils urticants. Ceux-ci sont dispersés par le vent et se retrouvent sur les feuilles des arbres, sur l’herbe, …  Ils provoquent des réactions allergiques sur la peau (petits boutons et urticaire avec démangeaison) voire des réactions plus graves.
 
Si un chêne est colonisé, une première précaution sera d’en éloigner les enfants. L’idéal, par la suite, est de s’habiller de manière à ce que jambes et bras soient entièrement couverts. Le couvre-chef et les lunettes seront utiles pour se protéger la tête et les yeux qui peuvent aussi être touchés par les poils urticants.
Poser un drap ou une serviette avant de s'installer sur l'herbe est une mesure de précaution.
 
Si un enfant a un début de boutons d’urticaire expliquez lui que certains gestes dispersent les poils urticants comme se gratter ou se frotter les yeux.
L’idéal est qu’il ôte ses vêtements et que ceux-ci soient enfermés dans un sac bien fermé, en attendant d’être lavés à haute température. Ensuite, invitez l’enfant à prendre une douche ou à se laver la peau abondamment à l'eau et au savon. Enfin, appliquez une crème apaisante sur les plaques d'urticaire (demander conseil au pharmacien ou à votre médecin de référence).
 
En cas de réaction cutanée importante et/ou de vertiges, de vomissements, de fièvre, de toux, de difficulté respiratoire, appelez sans tarder le 112 !
 
Un dernier conseil. Pour éliminer un nid, appelez les pompiers, seuls professionnels habilités à éliminer une colonie de chenilles.
 

Les tiques


En Belgique environ 10% des tiques sont infectées par une bactérie qui, transmise à l’humain, peut provoquer la maladie de Lyme.
Pour vivre un été serein, référez-vous aux conseils avisés de "Mômes en santé", référence en matière de santé collective pour les enfants de 3 à 18 ans. Vous y trouverez notamment
  • une tactique pour se protéger des tiques (p.100)
  • des explications pour ôter ces petits intrus (p.61)
  • des conseils pour surveiller l'évolution de la zone de morsure (p.100)
Retrouvez plus d’informations dans l’article « Qui s’y frotte, s’y tiques ! » rédigé par Mélanie TACK, référente santé au sein de la Direction ATL de l’ONE.
 

Trois outils utiles pour préparer des animations

Par Aude SCIEUR, Responsable Communication - Secrétariat Général, OCARINA

"J'anime des enfants de 3 à 6 ans"

Cet outil a pour objectif de motiver à l’animation d’enfants entre 3 et 6 ans et de donner des ressources en lien avec les spécificités des enfants de cette tranche d’âge.  L’outil se structure autour de différents moments phares :
  • La préparation : pistes pour préparer une plaine, un stage, un séjour ou un camp. De l’accueil à l’animation des enfants de cet âge, en tenant compte de leurs besoins, leurs particularités individuelles, l’organisation du groupe, de l’espace, du staff, …
  • L’accueil : conseils sur le lieu d’accueil, l’attitude à adopter envers les enfants et les parents, notamment au moment de la séparation.
  • La veille sur les besoins : plein de conseils pour veiller aux besoins physiologiques des enfants (sieste, repas, ...).
  • L’animation : outils sur le démarrage d’une journée et d’une animation, balises quant aux types d’animations à favoriser, quelques astuces pour faciliter le rangement, conseils sur la construction d’un cadre bientraitant et sur la manière de réagir face à un comportement qui sort de ce cadre bientraitant.
  • La séparation : conseils pour évaluer une activité et pour clôturer une plaine, un stage, un séjour ou un camp.
L’outil propose des témoignages, des liens entre pratique et besoins spécifiques des enfants de cet âge, des encarts théoriques pour aller plus loin et des quelques bonus en annexes.
 

"Les fiches stéréotypes"

Ces fiches ont pour objectif de faire évoluer les pratiques d’animation sur la question des stéréotypes et de sensibiliser à l’influence des stéréotypes présents tout autour de nous.
L’outil, destiné aux animateurs / animatrices, propose plusieurs fiches avec des objectifs différents :
  • Une fiche théorique, pour mieux comprendre les stéréotypes, les liens avec les préjugés et la discrimination ainsi que des pistes pour agir face à ces mécanismes.
  • Une fiche pratique avec des astuces pour se positionner en tant qu’animateurs et animatrices face aux stéréotypes et renforcer une posture d’ouverture et d’acception des différences (focus sur les déguisements, la préparation de l’animation, les conflits entre enfants et l’aménagement de l’espace).
  • 4 fiches d’animation sur la thématique des stéréotypes :
    • 2 fiches pour sensibiliser à l’acceptation de la différence : « La coquille ne fait pas l’œuf » pour les enfants de 3 à 6 ans et « Bienvenue au pays des pommes ou des oranges » pour les enfants de 6 à 9 ans;
    • 2 fiches pour initier à la découverte de la présence des stéréotypes et de leur caractère blessant : « Cultionary » pour les enfants de 9 à 12 ans et « Chapeau ! » pour les jeunes de 12 à 16 ans.
 

"Carnet zéro déchet"

Ocarina vise une société plus respectueuse de l’environnement. Cela fait partie de son ADN de réfléchir pour agir ensemble et réduire l’empreinte écologique : zéro déchet (ZD), mobilité, alimentation durable, goodies durables…
Cet outil est une réelle compilation d’expériences utiles, d’exemples et d’astuces. Il donne des pistes pour questionner les pratiques et aider à réduire les déchets lors d’activités collectives et dans le quotidien. Il propose une dynamique qui concerne toutes les activités : plaines, séjours, formations, comités, réunion de formateurs / formatrices, week-end, Congrès, commissions…
Ce carnet aborde 4 thématiques principales :
  • Alimentation : des conseils pour adapter l’intendance à la démarche zéro-déchet (avant, pendant et après l’activité) ainsi que des recettes ZD pour les différents moments d’une journée.
  • Matériel : des conseils pour adapter la gestion du matériel (avant, pendant et après l’activité), une foire aux idées de matériel de base/bricolages ZD/alternatives ainsi que tout un dossier « goodies » (leur utilité, des critères éco-responsables, des exemples, …).
  • Déchets : des conseils sur les thèmes de la mobilité, du tri des déchets, de la gestion énergétique et du compostage.
  • Ateliers : idées de créations à réaliser avant une activité en staff ou lors d’activités avec les enfants et les jeunes afin de sensibiliser et de préparer l’activité ZD
Pour chacune de ces thématiques, des checklists sont proposées avec des tonnes d’idées ZD à réaliser.
 
Voilà trois bons supports utiles pour amener une réflexion entre animateurs / animatrices et pour préparer les activités de l’été et de la rentrée.
 
Les trois outils sont disponibles, explicités et téléchargeables sur le site d’OCARINA :

Prenons soin des jeunes enfants, préparons-leur une entrée à l'école maternelle en douceur

Par les équipes du FRAJE et du RIEPP
Le FRAJE et le RIEPP se sont associés pour créer l’outil « L’entrée à l’école maternelle ? Nous sommes toutes et tous concerné·e·s ! ». Cet outil vise à sensibiliser sur les enjeux des premiers pas à l’école et à donner des pistes de réflexion et d’action aux professionnels et aux professionnelles des différents secteurs concernés.
 
L’outil se présente sous la forme d’une farde comprenant : Ces cinq portes d’entrée donnent des pistes aux professionnels / professionnelles pour mieux s’engager dans ce moment de transition crucial pour chaque enfant et chaque famille.
 
Cet outil a été largement distribué dans les écoles de la Région Bruxelles-Capitale et auprès des Coordinations ATL bruxelloises. Il est téléchargeable gratuitement sur www.fraje.be  et sur www.riepp.be. Il peut également être commandé en version papier en envoyant un mail à info@fraje.be.
 
Prenez le temps de le découvrir !
 
Cet outil fait suite au projet européen INTESYS. Il a été réalisé avec le soutien du CERESP asbl, de la Commission communautaire française, de l’ONE et d’ACTIRIS. Il a été imprimé avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin et de la Loterie Nationale.
 

Prévenir la maltraitance dans nos pratiques et institutions

Par l'équipe de coordination de YAPAKA
Encourager, réconforter, gronder ou sanctionner un enfant ou un jeune, ... participe de notre rôle d’éducateur. Mais parfois, il arrive que nous ne répondions plus aux besoins de l’enfant mais aux nôtres : soulager notre colère en criant, humilier l’enfant, ou encore n’écouter que notre satisfaction d’adulte, par exemple en poussant l’enfant à trop de perfection, de performance, en le brusquant sans respecter son rythme. Il peut arriver à chacun et chacune d’entre nous d’être débordé et de chercher à combler nos attentes d’adulte en négligeant ce qui est ajusté à l’enfant.
Comment développer des pratiques professionnelles respectueuses de l’enfant ?
Comment connaître nos limites, oser parler quand nous sentons qu’elles sont dépassées ?
 
L'outil de formation « Prévenir la maltraitance dans nos pratiques et nos institutions » propose des repères pour penser et agir sur les maltraitances institutionnelles.
 
Découvrez la présentation de l’outil sur le site de YAPAKA.
 
Téléchargez l’outil « Prévenir la maltraitance dans nos pratiques et nos institutions ».
 

Prévenir la maltraitance dans et en dehors du sport

Par Jessica SEGERS, Responsable Référents Maltraitance, Service SOS Enfants, ONE
La pratique d’un sport est bénéfique pour les enfants et les jeunes. Pourtant, ils peuvent y vivre de la violence qu’elle soit psychologique, physique ou d’ordre sexuel.
 
L’ADEPS, en tant que coordinateur du projet « Child Safeguarding in Sport » (CSiS) en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), a organisé un événement pour présenter la feuille de route qui vise à renforcer nos politiques et actions en matière de protection de l'enfance dans le sport.
Ce projet CSiS est un projet conjoint de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe.
L’ONE fait partie du comité de pilotage en charge de la mise en œuvre de la feuille de route, aux côtés de l’ADEPS, YAPAKA et les fédérations de football ACFF et de hockey LFH.
La feuille de route qui s’appuie sur le réseau existant de prévention et de prise en charge de situations de maltraitance propose notamment d’y ajouter rapidement des fonctions de responsables de la protection de l’enfance, spécifiques au sport.
 
Découvrez le projet de cette initiative coordonnée :
Depuis 2019, une recherche ("CASES : La maltraitance des enfants dans le sport - Statistiques européennes") est menée dans plusieurs pays européens pour estimer l’impact des violences dans le sport. C’est dans ce cadre que l’ADEPS a commandité une étude auprès de l'Université d'Anvers. L’étude, menée en Fédération Wallonie Bruxelles, s’est intéressée au vécu des participants et participantes en termes de violence interpersonnelle dans et en dehors du contexte sportif. 1472 jeunes adultes, hommes et femmes, âgés de 18 à 30 ans, ayant pratiqué un sport organisé avant l’âge de 18 ans ont répondu à l’enquête en ligne. En novembre 2021, les résultats de celle-ci ont été annoncés.
 
Le terme violence englobe des comportements comme le harcèlement, l’intimidation, la taquinerie. Dans le milieu sportif, il concerne un acte ou un comportement délibéré et non accidentel. 5 formes de violences ont été analysées : la négligence (manque de soins médicaux, obligation d’abandonner l’école…), la violence psychologique (humiliations, critiques sur le physique, jurons, menaces…), la violence physique (exercice physique en guise de punition, agression physique…), la violence sexuelle sans contact (commentaires et regards inappropriés, exhibition…) et la violence sexuelle avec contact (embrassade forcée, contact génital forcé…).
 
De cette étude, il ressort notamment que :
  • 86% des participants et participantes ont déclaré avoir vécu une bonne voire très bonne expérience globale du sport avant leurs 18 ans.
  • 67.6% des participants et participantes ont subi de la violence psychologique en milieu sportif, 51.8% ont vécu de la violence physique, 40.6% de la violence sexuelle sans contact, 40.2% de la négligence et 25.4% de la violence sexuelle avec contact
  • En milieu sportif, les garçons subissent plus de négligence (60.2% pour 38.9%), de violence physique (68.7% pour 53.9%) et de violence sexuelle avec contact (47.6% pour 28.4%) que les filles.
  • Plus le niveau de compétition augmente, plus le risque d’exposition à la violence interpersonnelle augmente.
  • Les participants et participantes issus d'un groupe ethnique minoritaire et ceux et celles pratiquant du handisport ou du sport adapté expriment avoir été victimes d’un plus grand nombre d’expériences de violence.
  • Les comportements et actes violents proviennent principalement d’un co-équipier ou d’une co-équipière ou de l’adulte responsable des entrainements.
  • Pour toutes les formes de violence, la majorité des personnes ayant participé à l’enquête ont exprimé leur difficulté à parler de ce qu’elles vivaient. Pour la plupart, elles ont gardé secret leur vécu.
 
Les initiatives prises pour prévenir les violences faites aux enfants et aux jeunes dans et en dehors du sport sont donc essentielles pour que chacun et chacune puissent pratiquer un sport en confiance et en sécurité.
 
Notons que l’ADEPS s’inscrit déjà dans cette dynamique via le Programme PARCS (Pour des Activités Récréatives dans un Cadre Sûr) mené en collaboration avec le Délégué Général aux Droits de l’Enfants, YAPAKA et Défense des Enfants International Belgique (DEI).
Concrètement, les associations proposant du sport aux enfants et aux jeunes peuvent se joindre aux nombreux signataires de la charte de la bienveillance pour la protection de l’enfance et mettre en pratique des mesures favorisant le sport sans violence.
 

Appel à projets : Plus de chances à l'école pour des enfants et des jeunes en situation de pauvreté

Par Isabelle VANVAREMBERGH, support de communication, Direction ATL, ONE
Le Fonds BNP Paribas Fortis Foundation vise à soutenir de manière durable des projets facilitant l'intégration et le développement d’enfants et de jeunes en situation de pauvreté en Belgique.
 
L’appel à projets « plus de chances à l’école pour les enfants et les jeunes en situation de pauvreté » est géré par la Fondation Roi Baudouin. Il s’adresse aux organisations qui développent des projets avec les enfants et les jeunes pour les soutenir dans leur développement personnel et éducatif.
 
Il peut s’agir de projets éducatifs d’aide aux apprentissages, de raccrochage scolaire, de découverte de leurs talents, d’émancipation, de citoyenneté, ou encore des projets qui permettent des rencontres, de créer ensemble, de se sentir bien dans leur peau, d’avoir confiance en soi ou encore de se responsabiliser.
Cet appel vise uniquement des projets qui se focalisent sur les enfants et les jeunes vivant dans la précarité.
 
Le Fonds soutiendra des projets qui apportent une réelle « valeur ajoutée » à l’offre actuelle d’accompagnement des jeunes ou d’activités avec eux tout en favorisant des partenariats durables.
Le soutien financier des projets retenus s’étalera sur une période de deux ans et pour un montant global de 50.000 €. De plus, les employés de BNP Paribas Fortis pourront offrir leurs compétences sous forme de mécénat ou de volontariat au sein des organisations sélectionnées. Les lauréats pourront également bénéficier d’un moment d’intervision avec les autres associations soutenues par BNP Paribas Fortis Foundation.
 
Pour plus d’informations concernant cet appel à projet, référez-vous au dépliant édité par la Fondation Roi Baudouin.
 

Colloque du Fonds HOUTMAN : "Vivre enfant dans la migration"

Par l'équipe et le Comité de Gestion du Fonds Houtman
Le Fonds Houtman a le plaisir de vous annoncer son prochain colloque « Vivre enfant dans la migration », qui se tiendra le vendredi 21 octobre 2022, de 9h à 16h30 au W:Halll (Woluwé-Saint-Pierre). Y seront présentées des activités mises en place pour soutenir les enfants migrants dans leur quête de résilience et les résultats des actions et recherches-actions accompagnées par le Fonds.
 
Ce colloque s’adresse principalement aux professionnels / professionnelles de terrain : ceux et celles du monde de l’enfance et de la jeunesse, de la migration et de l’accueil, de la santé et de la santé mentale, des milieux scolaires et extrascolaires, du monde des loisirs, de la culture… et de manière générale toute personne soucieuse du bien-être des enfants migrants en Fédération Wallonie-Bruxelles.
 
Pour plus d’informations et pour le programme complet, rendez-vous sur le site du Fonds Houtman ou adressez votre demande par mail via info@fondshoutman.be.
 
Pour vous inscrire, cliquez sur ce lien.
 
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